Parole de femmes du collectif « Place aux femmes » à Aubervilliers

Il n’existe pas de ville vertueuse pour les femmes

Toutes les villes sont faites par les hommes et pour les hommes. Aubervilliers n’échappe pas à la règle. Dans ce contexte, à Aubervilliers, le collectif « Place aux femmes » met tout en œuvre pour rencontrer des femmes et multiplie les actions pour leur donner une place dans la ville : présence dans les cafés, ateliers-débats,  cafés éphémères en différents points de la ville, actions festives ponctuelles, échange aux sorties de métro….

Le collectif « Place aux femmes » ne prétend pas résoudre tous les problèmes de la ville. Il a pris comme objectif de rendre les femmes plus visibles dans l’espace public, et en particulier dans les cafés.

Aubervilliers a une très grande diversité culturelle avec des associations très actives, bénéficie d’une grande offre de transport, mais les espaces publics sont peu mixtes. Les femmes ont souvent une double journée de travail : un métier (précaire et peu payé) et un deuxième métier qui est de s’occuper de la maison et de la famille. De nombreux foyers ont un seul chef de famille, la femme, foyers qui sont souvent sous le seuil de pauvreté. C’est pourquoi les femmes traversent rapidement l’espace public, souvent avec des enfants, et n’y restent pas. Elles n’ont pas le temps de prendre du temps pour elles. Les femmes restent dans leurs espaces privés.

La présence très forte des hommes dans l’espace public résulte de ces constatations et des particularités de la population d’Aubervilliers.  Cette hyper masculinité se constate dans les rues, les jardins, les places, les stades et …les cafés.

Le collectif a pris conscience de l’originalité de la ville. Depuis 12 ans, grâce à ses actions régulières comme l’occupation régulière de nombreux cafés de la ville et les discussions avec les patrons de ces cafés, il s’est créé un réseau où les femmes devraient se sentir à l’aise au sein de cette ville très dense et active, qui vit jour et nuit. Ces cafés, surtout ceux qui sont labellisés, peuvent être un relais, un havre en cas de difficulté pour les femmes, en particulier. Récemment, les femmes du collectif ont pris des contacts avec les commerces du centre pour qu’ils jouent le même rôle que celui des cafés. À Aubervilliers, les commerces ferment très tard le soir.

Le collectif est devenu aussi depuis quelques années une porte d’entrée pour des femmes qui arrivent, les nouvelles habitantes, qui peuvent y trouver un espace d’échange.

Conclusion : Le collectif « Place aux femmes » ne décide pas la politique de la ville concernant les femmes. C’est la municipalité qui décide de sa propre politique, de ses actions envers les albertivillariennes, de l’organisation des espaces publics (par exemple, manque de pistes cyclables pour se sentir plus en sécurité à vélo, transport que privilégient de plus en plus de femmes, manque d’espaces verts, de lieux de rencontre). Mais le collectif participe activement à la vie sociale et culturelle d’Aubervilliers et continue à prendre sa place dans tous les lieux publics de la ville, pour que les femmes y trouvent aussi leur place.

Le temps des femmes – par Lucie Bitoun

Je dois y aller, je dois galoper, me dépêcher, je dois tracer, je dois me manier, me grouiller, me hâter, je dois partir illico pour… Je n’ai pas le temps de… À la minute, tout de suite, sans délai, en cinq sec, immédiatement…

Cette profusion de mots a été explicitement ou implicitement exprimée par le groupe de femmes présent à l’anti-colloque organisé par le collectif Place aux femmes, à Aubervilliers,le 18 mars 2023, en réponse à la question de Georges Ghika (de la Maison des Langues et des Cultures d’Aubervilliers), introducteur de la réunion : « Qu’est-ce que vous avez fait cette semaine ? »

Leurs réponses sont sans équivoque : le temps des femmes se doit d’être efficace. Ces femmes ne s’autorisent pas de temps morts, de temps statique : dans une laverie automatique, en attendant que le linge se lave, elles galopent pour faire des courses, elles se hâtent pour aller chercher les enfants à l’école et revenir très vite à la laverie, ensuite se dépêchent de rentrer servir le goûter et préparer le repas.

Levées tôt, elles s’étaient déjà empressées de faire les achats moins quotidiens, de faire le ménage, la lessive, en ayant un œil sur l’heure de la sortie des classes.

Le temps des femmes dans la journée est un déroulé de tâches à faire. Cette routine est vécue souvent négativement par les femmes présentes. « Cette semaine, qu’est-ce que j’ai fait ? J’ai fait à manger, toujours la même routine, j’oublie même de manger moi-même. » « J’essaie de casser la routine, mais je ne le fais que deux ou trois jours maximum. »

Se détendre, souffler un peu, s’attarder, faire une pause, tarder à faire, trainailler, lambiner (pourquoi pas?), perdre son temps, ne sont pas des mots qui caractérisent leur journée. Encore moins penser pour soi, glisser dans son emploi du temps, quelque chose de soi, une pensée personnelle, intime !

Les temps de réflexion picorés dans la journée sont pour prévoir, anticiper l’organisation des futurs repas, projeter des rendez-vous chez le médecin pour les enfants, organiser les emplois du temps de la famille pour les semaines à venir, calculer les dépenses en conséquence, bref, c’est une charge mentale continue qui est placée sans répit sur les épaules des femmes présentes. Le temps du futur familial est aussi porté par ces femmes.

Quand les femmes travaillent professionnellement, elles exécutent toutes ces tâches en plus. Elles ne peuvent pas échapper à ces doubles journées. Le partage des tâches entre conjoints se fait mal ou pas du tout, même chez les plus jeunes couples, et pourtant ce partage permettrait une pause pour ces femmes. Le télétravail, une libération ? Non. Il signifie souvent encore des doubles journées, et même le raccourcissement des espaces-temps personnels.

Pourtant, les femmes rencontrées ce jour-là se libèrent malgré tout du temps pour elles. « On a le partage », à savoir la solidarité qu’elles tissent entre elles, des liens forts dans leur environnement essentiellement féminin. Chacune garde les enfants des autres pour pouvoir sortir entre amies, entre voisines ou parentes, aller au café. Ce qui leur permet de souffler, de prendre une respiration, d’aller au cinéma, à la bibliothèque, à la piscine, au cours de gym, mais aussi de participer à des réunions syndicales ou politiques. Retrouver le temps perdu.

Or, ces femmes, à l’emploi du temps cisaillé par les tâches ménagères et les heures d’entrée et de sortie des classes des enfants, sont aussi des citoyennes, invisibles peut-être, pressées, mais citoyennes. Pour les intégrer à la vie publique (syndicale, politique, associative), les différents organismes municipaux, départementaux, régionaux, les diverses associations doivent tenir compte du rythme de leur journée et leur proposer des moments de réflexion collectifs ou personnels, des cours d’apprentissage suivant leurs goûts, leurs désirs, aux rares moments où elles peuvent se libérer. En fait, prendre davantage en considération la spécificité de leur emploi du temps contraint. On pourrait citer comme exemple l’initiative prise par la Maison des Langues et des Cultures d’Aubervilliers d’offrir des cours de langue française autour d’une activité manuelle, des cours de théâtre et des ateliers de conversation en après-midi, dans le créneau horaire de 14 heures à 16 heures, quand les enfants sont à l’école.

Il serait bon aussi d’envisager de bouleverser le schéma traditionnel du partage des tâches pour que le temps captif des femmes se libère dans une organisation plus égalitaire de la société. Mais cela est une autre histoire…

25 novembre 2021 : notre action aux Quatre-Chemins pour la Journée internationale contre les violences faites aux femmes

Le collectif s’est retrouvé aux 4 Chemins, lieu emblématique d’absence de femmes en soirée : les hommes vendeurs de cigarettes y sont majoritaires, et les femmes marchent vite, se hâtent pour échapper vite à une ambiance peu rassurante. Il fallait que nous y prenions notre place, le jour où sont dénoncées les violences faites aux femmes.

Le groupe d’une trentaine de femmes et d’hommes s’est déplacé aux 4 coins des 4 Chemins, côté Aubervilliers et Pantin, munies de panneaux portant un slogan sur les violences subies faites aux femmes. Nous avons régulièrement scandé notre slogan : « La coupable, c’est pas moi, ni mes fringues, ni l’endroit » et chanté l’hymne des femmes.

Notre déambulation militante (2 tours de carrefour) a marqué le quartier et aidé à la prise de conscience de ces violences, chez nous comme ailleurs.

Des femmes sortant du métro sont restées avec nous et ont accompagné le groupe, jusqu’au pot final qui a rassemblé plus de 20 femmes.

Notre action a aussi attiré des « personnalités politiques » accompagnées de leur photographe qui se sont saisi de panneaux, et ont déposé leur photo sur leur réseau social politique. Nous sommes à la fois ravies que notre cause les interpelle et consternées par cette tentative de récupération, nous serons dorénavant plus vigilantes pour qu’elle ne se reproduise plus. Le collectif Place aux femmes a toujours affirmé son indépendance, les « politiques » ont toujours participé sans problème à nos évènements sans pour autant nous utiliser pour leur propagande personnelle.

Les femmes du collectif « Place aux femmes » fêtent le 8 mars !

Journée internationale de lutte pour le droit des femmes

Sous un petit air frisquet, une quinzaine de femmes ont investi la terrasse vide du café « Le roi du café », 1, place des Femmes à Aubervilliers. Des banderoles attachées aux arbres et devant la grille en face, une grande table dépliée, du café, du thé, des gâteaux « maison », des fruits et le décor était posé.
Nous avons ainsi occupé la rue, donc l’espace public, c’était notre premier objectif.
Les rares femmes qui traversaient rapidement la Place des Femmes, ont eu plaisir à discuter avec nous. Les hommes, eux, très majoritaires, ont souvent spontanément ralenti leur course, attirés par notre petite animation. Nous les avons abordés en leur expliquant les buts de notre collectif et les enjeux du 8 mars. Plus d’une centaine de tracts ont été distribués aux passants par les militantes.
Notre deuxième objectif étant atteint, c’est-à-dire, informer et expliquer, nous avons chanté (en respectant les distances et avec masque) les deux hymnes aux femmes, le traditionnel et celui d’Attac qui pose un autre regard sur les problèmes actuels de femmes.
Marc Dubois et son assistante camerawoman qui filmaient nous ont accompagnées depuis le début de l’après-midi (transport du matériel, installation), ont réalisé des entretiens, et ont filmé toute notre action militante.
Pour la première fois en 10 ans, 2 voitures de police sont restées à quelques mètres de nous, pendant toute la durée de notre animation : qui ou que protégeaient-elles ?
Néanmoins, ce fut comme chaque fois un après-midi festif, musical et surtout militant.
Nos interventions régulières dans le quartier nous forgent une place dans l’espace public même si les femmes y semblent de moins en moins présentes.

Quelle belle équipée du collectif le 25 novembre 2020

Nous avons décidé d’envahir l’espace des Champs Elysées d’Aubervilliers, soit l’avenue de la République. De remplir l’espace public de femmes, pour compenser leur invisibilité habituelle, le temps d’une journée symbolique. Nous avons collé partout des silhouettes de femmes pour marquer ainsi leur absence insupportable.

Et dans l’esprit du collectif, les équipes qui ont déambulé ont transformé leur action militante en action joyeuse, pot de colle et pinceaux à la main, explications aux passants intrigués, photos et retrouvailles sur le cité-stade ou la place de la mairie.

En 2 heures, l’artère était pleine de femmes. Leur présence soudaine n’est pas passée inaperçue.

Nous dénonçons cette absence de femmes partout, à tout moment, dans tous les lieux de notre ville. Nous le vivons comme une violence car nous savons qu’elle marque une réalité.

Des femmes omniprésentes pour rappeler que les femmes même invisibles sont là,
Et que le collectif s’engage à tout faire pour les rendre visibles.

Journée contre les violences faites aux femmes

Samedi 24 novembre 2018, de 18h à 21h

Ce soir-là, 17 femmes du collectif « Place aux femmes » ont, en deux groupes, visité 5 cafés d’Aubervilliers déjà labellisés par le collectif : Le Muscat, L’Arlequin Le Challenger, Le Madison, et Le Pile ou Face.

L’objectif était de discuter avec les clients (et clientes s’il y en avait eues), de la violence contre les femmes dans tous les cadres de la vie.

Les deux groupes ont évoqué le bon accueil et le soutien reçus dans les cafés choisis. Les femmes du collectif ont été écoutées et ont pu débattre avec de nombreux albertivillariens des sujets difficiles que soulève la cause des femmes.

Si le premier contact a souvent été marqué par la surprise ou le retrait avec des attitudes de rejet (on se retourne, on parle une autre langue que le français), très vite le dialogue s’est engagé et est parfois devenu, riche et intéressant.

Généralement, les consommateurs n’avaient pas entendu parler de cette journée du 25 novembre et n’étaient pas à l’aise pour parler de la violence contre les femmes.

Qu’en est-il ressorti ?

Si tout le monde est d’accord que tuer sa femme est un crime, donc inacceptable, le mot violence ne recouvre pas, loin de là, les mêmes choses pour les femmes et les hommes dans les cafés.

La drague dans la rue, les sifflets, les regards, voire même les attouchements, ne sont pas perçus par nos interlocuteurs comme violents alors que les femmes présentes ressentent ces attitudes comme harcelantes et perturbantes dans leur vie quotidienne. Il y a une sorte d’incommunicabilité sur ces questions entre les consommateurs et les femmes : quand y-a-t-il violence faite aux femmes ?

Quand la discussion s’approfondit, pointe rapidement l’idée que « la loi protège trop les femmes » !

Les hommes des cafés se sentent donc menacés dans notre société encore patriarcale sur bien des points. « Vous voulez la guerre », « c’est une révolution », ces termes très forts surgissent dans le dialogue et expriment là une forte crainte que le pouvoir change de main.

Ces réflexions touchent surtout le giron conjugal que les consommateurs abordent très rapidement et dans cette évolution de société (basculement du pouvoir ?), les hommes montrent une grande fragilité, un désarroi qui se retourne contre les femmes : « elles nous poussent à bout ».

De leurs paroles apparaît aussi la violence des conditions de vie qu’ils subissent (travail, heures de transport, etc.) : « on est très fatigué le soir, on ne peut pas discuter ». Alors, on frappe ?

Donc de la violence des regards, des paroles, des attouchements dans la rue et les transports en commun, la parole est passée à la vie intime.

Ce très riche tour des cafés montre un fossé effectif entre un groupe de femmes qui milite pour l’égalité et la mixité et une clientèle uniquement masculine qui minimise les faits de violence par ignorance, incrédulité, intérêt, domination, violence.

En effet, dans toutes les associations qui soutiennent les femmes dans de nombreux domaines, on aborde les problèmes qui se posent à elles : de l’espace public à l’intime, de la représentation à la position de la femme au travail, dans la pub, et dans la vie quotidienne.

Ce travail semble étranger aux hommes rencontrés.

Néanmoins, la réflexion s’est amorcée réellement dans certains groupes, en analysant ensemble les violences en termes de pouvoir. La violence vient de ceux qui ont le pouvoir. Une façon directe de parler de la domination masculine et de la société patriarcale sans les nommer.

Après ces rencontres, les femmes du collectif émettent l’idée de prendre, chaque fois, dans les cafés investis tous les 15 jours, le temps pour discuter, avec les hommes présents, de ce qui motive notre action. Une sorte de travail pédagogique.

 

TERRASSES FESTIVES ET MILITANTES 2018 : ON FAIT LE BILAN

5 terrasses festives et militantes pour favoriser la mixité dans l’espace public !

L’objectif de ces terrasses était la rencontre avec les habitant.e.s et la communication sur cette problématique de la mixité dans notre ville. L’invitation systématique de musicien.ne.s a largement aidé à transmettre ce message. Le partenariat avec l’Association des Poussières nous a soutenues et le travail commun a toujours été sympathique et productif. La Ville a été présente régulièrement et nous la remercions. Le projet en 5 actes a été un tour de force à mener jusqu’au bout et nous sommes assez fières d’y être parvenues.

Terrasse n°1 : au Challenger, le 10/03/2018

L’absence de l’OMJA a été largement comblée par la Mini Fanfare de Poche. L’une des terrasses les plus festives ! Notre exposition conçue pour ce projet a attiré les regards, de nombreuses femmes (et hommes) se sont arrêtées. La mixité était bien représentée, même si les hommes présents au démarrage se sont « tassés » sur une partie de la terrasse. Une belle mixité a circulé sur l’espace public ! Bon contact avec les passant.e.s, échange par distribution de tracts.

Voir l’article du 28 mars : https://placeauxfemmes.wordpress.com/2018/03/28/farandoles-de-slogans-et-fanfare-pour-la-premiere-terrasse-militante-de-2018/

Terrasse n°2 : au Landy (parvis Henri-Roser), le 07/04/2018

Un événement très différent car il ne s’agissait pas d’un café à proprement parlé. Difficile pour notre référente d’y trouver sa place. Cette terrasse nous a néanmoins permis d’entrer en contact avec des publics que nous n’arrivons pas à toucher habituellement, comme les femmes au foyer, les enfants et les adolescent.e.s. Pendant la préparation du repas, nous notons que les acteurs masculins sont peu nombreux.
La musique brésilienne de Jabuticaba a contribué à l’atmosphère détendue de cet après-midi.

Voir l’article du 26 avril : https://placeauxfemmes.wordpress.com/2018/04/26/retour-sur-la-samba-soup-du-7-avril-au-landy/

Terrasse n°3 : place de la Mairie, le 12/05/2018

Une terrasse bien préparée et sans surprise, où il a été très difficile d’occuper TOUT l’espace : la terrasse et la Place de la Mairie ! Un bel événement totalement mixte. L’Accordéon Club d’Aubervilliers et la chorale d’Auberbabel ont réussi l’animation mais sont restés trop tournés vers le café. Certain.e.s habitant.e.s n’approchaient pas, malgré les femmes du collectif parties à leur rencontre. Néanmoins il faut préciser que c’était bien une action « terrasse » et pas « animation de la Place de la Mairie ».

Voir l’article du 12 mai : https://placeauxfemmes.wordpress.com/2018/05/12/retour-sur-la-terrasse-militante-n3-et-prochain-rendez-vous/

Terrasse n°4 : au Roi du Café, le 23/06/2018

Sur la Place des femmes, en terrain connu, devant le tout premier café labellisé. Banderoles et expo joyeusement déployées. Place bien occupée. Evénement festif, fort et mixte : vente des verres de « la journée internationale des femmes au bistro ». Orchestre africain Pili Pili très bien reçu. Ambiance joyeuse.

Terrasse n°5 : à l’Expo, au Fort d’Aubervilliers, le 07/07/2018

La plus difficile des terrasses, sur un café non labellisé. D’où des difficultés d’organisation imprévues. C’est la terrasse où nous il nous a fallu créer une terrasse, car l’Expo n’a pas de terrasse. Mais c’est la terrasse où il y a eu le plus d’interactions avec le public et le plus d’échange avec le public masculin. Beaucoup d’explications à donner sur notre action, il fallait convaincre de son sens. Danse bretonne pour tou.te.s grâce à Auberbreizh, avec les habitant.e.s qui passaient. Chansons par une comédienne de la compagnie Méliadès. Un événement à la fois festif et mixte.

RETOUR SUR LA TERRASSE MILITANTE N°3 ET PROCHAIN RENDEZ-VOUS

Retour sur le samedi 5 mai, date de notre troisième terrasse militante : ce fut une terrasse festive et chantante devant le bar du Centre, sur la place de la Mairie d’Aubervilliers, avec la complicité de l’association Les Poussières, l’Accordéon Club d’Aubervilliers et la chorale d’Auberbabel. On a réussi une atmosphère joyeuse sur la terrasse, rassemblé beaucoup de monde et informé les passants sur notre démarche.

Retrouvons-nous mardi 15 mai au café Le Pile ou Face, de 19h à 21h, au 86 avenue de la République, à Aubervilliers (café labellisé).

Outre le bilan de la terrasse, nous y préparerons la suite de nos actions pour les semaines à venir, et notamment notre prochaine terrasse militante du samedi 23 juin, devant le Roi du Café (café labellisé).

A mardi !

Terrasses militantes : acte 3, ce samedi 5 mai !

La répétition avec l’Accordéon Club d’Aubervilliers nous a convaincues : la terrasse de ce samedi 5 mai sera chantante et dansante, place de la Mairie d’Aubervilliers, à partir de 16h30 !

Voici la plaquette avec les chants pour samedi : Chantsplaquette 5 mai 2018.pdf. Si vous pouvez l’imprimer, on en aura plus pour le public.

Compte-rendu du café du 1er mai et des répétitions avec l’Accordéon Club :

Nous commencerons la terrasse chantante par quelques airs d’accordéon, pour que s’approchent les habitantes et habitants. Puis les équipes quizz (5 questions sur le thème mixité-droit des femmes) se mettront en action.

Ensuite commenceront les chants avec l’aide de la chorale Auberbabel. L’Hymne des Femmes sera le 3e chant et précèdera la présentation de notre terrasse. Puis, en deuxième partie, nous chanterons avec le public les classiques de l’accordéon.

Notre exposition de slogans et dessins militants et humoristiques sera suspendue à l’intérieur du café du Centre, idéalement situé face à la mairie.

À samedi pour cette 3e terrasse militante et musicale, toujours avec la complicité de l’association Les Poussières !

Retour sur la Samba-Soup’ du 7 avril au Landy

Un bel exemple réussi de la mise en synergie des énergies (très féminines mais pas seulement…) albertivillariennes : Les Poussières, la ville, l’OMJA, Les vélos de la Brèche, Place aux femmes et Landykadi.

Après récupération au supermarché et au marché (où la « récolte » fut abondante : pommes, bananes, fraises, tomates, légumes variés), et installation sur l’esplanade Roser, la préparation de la « Soupe » commence. Des femmes du quartier se joignent à nous, et ça trie, ça épluche, ça coupe, ça bavarde… Des enfants sont là aussi… remarquons ce petit garçon venu avec sa mère, très motivé et très attentif… Vous avez déjà compris que côté mixité… il est un peu l’exception !

Des ados de l’OMJA sont présents… mais pour un « débat ».

A 16h, on partage ce que les cuistots (hommes et femmes !) ont mitonné : une soupe délicieuse, de la ratatouille, de la compotes, de la salade de fruits et même des tartes et gâteaux cuits dans les fours écolos de Landykadi.

Pendant ce temps, les copines de Place aux femmes ont installé tous nos slogans, Mireille veille à la sonorisation et nous voici prêtes pour la « Terrasse militante ». Lucie, Monique, Maguy présentent nos actions et invitent les femmes présentes à prendre toute leur place dans l’espace public. Et ensuite… place à la musique brésilienne de Jabuticaba (du nom de ce petit fruit sucré et tonifiant qui pousse au Brésil) ! Raísa nous fait rêver, le public est ravi, les mères profitent de ce moment apaisant et Place aux femmes se fait une joie d’accompagner la chanson brésilienne reprise par Nougaro, « Bidonvilles », qui parle de mixité, d’égalité, de liens.

On se sépare vers 19h avec le sentiment d’une belle terrasse militante, très différente de la première, où la mixité sociale a été au rendez-vous… mais où il reste encore à faire pour la mixité de genre !

Michèle

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PROCHAIN RENDEZ-VOUS :
Terrasse militante n°3
(avec la complicité des Poussières et d’Auberbabel)
Samedi 5 mai 2018
16h30-18h30
Devant le café Le Centre, 1 rue de la Commune de Paris, 93300 Aubervilliers
> voir le plan

 

Rendez-vous pour notre deuxième terrasse militante : samedi 7 avril !

C’est parti pour notre deuxième terrasse militante, ce samedi 7 avril ! Et cette fois-ci nous mettons le cap vers le quartier du Landy ! Dès le début d’après-midi (13h30), les volontaires peuvent aller donner un coup de main pour la préparation de la salade ou soupe, en fonction des aliments récupérés au marché du matin. Seront présentes aussi Les Poussières, la médiathèque Paul Eluard et des associations du quartier, comme Landykadi et Les Vélos de la Brèche.

Puis à 15h30, nous organiserons notre exposition de slogans et dessins, et participerons à la distribution de la samba-soupe !

Vers 16h30/17h commencera notre terrasse musicale, avec la musique brésilienne de Jabuticaba. Voici les paroles du refrain et du dernier couplet de la chanson « Bidonville (Berimbau) », que nous reprendrons en chœur : https://placeauxfemmes.wordpress.com/bidonville-berimbau/

Maison pour Tous Henri Roser
38 rue Gaëtan Lamy
93300 Aubervilliers
Bus 139 ou 173, arrêt Murger
RER B, La Plaine-Stade de France

 

 

 

Farandoles de slogans et fanfare pour la première terrasse militante de 2018

« Pour le 8 mars : les femmes au bistrot, les hommes aux fourneaux ! », « La femme est au-dessus du niveau de la mère », « 1 homme sur 2 est une femme », « Femmes au foyer, demandez vos RTT », « Travailleurs de tous les pays, qui lave vos chaussettes ? »…

Ceci n’est qu’un petit extrait de la farandole de slogans et de dessins humoristiques qui a habillé la terrasse du Challenger, ce samedi 10 mars. Humour et militantisme, en l’honneur de la Journée internationale des droits des Femmes, deux jours plus tôt. Cet après-midi-là, les femmes étaient venues nombreuses s’asseoir prendre un verre sur les élégantes chaises et tables de cette terrasse de café, idéalement située à quelques pas de la station de métro des Quatre-Chemins. Sans oublier les musicien.ne.s de la Mini-Fanfare de Poche, qui ont enflammé la terrasse et fait danser le collectif, les client.e.s et les passant.e.s !

Cette terrasse était la première d’un cycle de terrasses militantes et festives, organisées en 2018 par le collectif Place aux Femmes et l’association Les Poussières, dans le cadre de l’appel à projets de la municipalité « Pour une place égalitaire des femmes dans l’espace public à Aubervilliers ». Ce sera entre mars et juillet 2018, à raison d’un samedi par mois, de 16h30 à 18h30. Cliquez ici pour voir le programme complet.

Prochain rendez-vous : le samedi 7 avril, à partir de 16h, sur la place du square Henri Roser, pour une samba-soupe endiablée…

 

Samedi 10 mars 2018 : première terrasse militante

A l’occasion de la Journée internationale des droits des Femmes, le collectif Place aux Femmes et l’association Les Poussières vous invitent à une terrasse à la fois militante et festive devant le café Le Challenger, au 1 rue des Ecoles, à Aubervilliers, ce samedi 10 mars, de 16h30 à 18h30.

L’objectif : affirmer haut et fort notre combat pour toujours plus d’égalité et de mixité dans l’espace public ! Et tout cela, en musique et avec bonne humeur, bien sûr !

Au programme : zumba avec les jeunes filles de l’OMJA Léo Lagrange et musique festive avec la Mini Fanfare de Poche !

Mais ce n’est pas tout : en 2018, Place aux Femmes et Les Poussières organiseront tout un cycle de terrasses militantes et/ou festives, dans le cadre de l’appel à projets de la municipalité « Pour une place égalitaire des femmes dans l’espace public à Aubervilliers ». Ce sera entre mars et juillet 2018, à raison d’un samedi par mois, de 16h30 à 18h30.

C’est par ici le programme :

25 NOVEMBRE 2017 : MOBILISATION POUR LA JOURNÉE INTERNATIONALE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

Ce samedi 25 novembre, à partir de 18h30, soyons nombreu.ses.x à la sortie du métro « Aubervilliers-Pantin-Quatre-Chemins » (ligne 7), côté Aubervilliers, devant le café Le Triomphe (sortie côté pair de l’avenue de la République) et l’agence bancaire (sortie côté impair de l’avenue de la République).

Avec notre sono, nous chanterons des chants de femmes (> voir paroles ici) et scanderons des slogans pour interpeller les passants sur les différentes formes de violences dont souffrent les femmes, ici et partout dans le monde : violences conjugales, violences domestiques, violences et discriminations dans le travail, harcèlement de rue, etc.

Nous comptons sur votre présence en nombre pour reprendre en chœur ces slogans et faire entendre la voix des femmes dans un carrefour où elles sont habituellement sous-représentées.

N’hésitez pas à diffuser cet article sur les réseaux sociaux, en utilisant les boutons de partage ci-dessous. Merci à tou.te.s !!!

Cliquez ici pour voir notre tract sur les violences faites aux femmes, avec statistiques et adresses utiles.

Journée internationale contre les violences faites aux femmes - Collectif Place aux femmes d'Aubervilliers

PLACE AUX FEMMES MEME EN ETE !

Samedi 17 juin 2017 : l’arbre à slogans, pour les 6 ans du collectif Place aux femmes

Sur la lancée des deux dernières labellisations (L’Entracte et Le Café du Centre), le collectif a joyeusement fêté son sixième anniversaire le samedi 17 juin : tout d’abord, la compagnie Vent Debout est venue nous jouer sa pièce « Domestiquées » au Clos Sauvage, à Aubervilliers. Une troupe formidable et un très beau texte de Sarah Pèpe sur un sujet des plus actuels : la charge mentale des femmes. On entendra reparler de cette compagnie !
Puis direction la place des Femmes, où nous attendaient l’arbre à slogans, joliment décoré le matin-même par des femmes du collectif, et un alléchant buffet aux saveurs du monde. Puis un groupe de femmes du collectif a pris le micro autour de notre talentueuse copine batucadiste, qui a ponctué chaque slogan d’un impressionnant roulement de tambour ! De quoi interpeller les passantes et passants pour un moment d’échange sur la place des femmes dans l’espace public.
Pendant tout l’été, les cafés continuent, alors venez investir joyeusement avec nous les plus belles terrasses de café d’Aubervilliers ! Pas d’excuses, voici notre calendrier d’été complet :

mardi 11 juillet
Le Pile ou Face
86 avenue de la République
93300 Aubervilliers
> Voir le plan

mardi 25 juillet
L’Entracte
47 avenue de la République
93300 Aubervilliers
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mardi 8 août
Le Challenger
1 rue des Ecoles
93300 Aubervilliers
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mardi 22 août
Le Chien qui fume
193 avenue Victor Hugo
93300 Aubervilliers
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mardi 5 septembre
Le Roi du Café
16 rue Henri Barbusse
93300 Aubervilliers
> Voir le plan

À très vite !

RENDEZ-VOUS LE 17 JUIN POUR LES 6 ANS DU COLLECTIF

Après une année d’engagement féministe, le collectif Place aux femmes va fêter son 6e anniversaire, le samedi 17 juin, toujours de façon festive, selon ses habitudes.

Cette année, tout commencera par une pièce de théâtre, « Domestiquées », par la compagnie Vent Debout, sur les rapports femmes-hommes dans l’espace privé de la maison. Ce sera à 17h au Clos Sauvage (12 rue du Clos Besnard, 93300 Aubervilliers, voir leur site).

Puis nous rejoindrons la Place des femmes aux alentours de 19h (à l’angle de la rue des Postes et de la rue Henri Barbusse, voir le plan), où nous attendront un buffet multiculturel et de la musique !

Venez nombreuses et nombreux fêter avec nous cet événement.

RÉACTION À LA PÉTITION CONTRE LE LABEL « MIXITÉ DANS LES CAFÉS – FEMMES BIENVENUES » À SAINT-DENIS

Continuons de clamer haut et fort et de façon joyeuse notre nom : Place aux femmes ! Oui, prenons notre place et invitons les femmes à en faire autant, chacune à sa façon

Continuons de nous adresser en toute sororité à toutes les femmes… Certaines détourneront la tête (comme elles refusent les tracts au marché et sur la place de la mairie !) mais beaucoup d’autres verront et entendront que nous sommes toujours là et nos petites graines de mixité germeront.

Continuons à occuper les terrasses de café ! Et inventons des formes qui parlent au plus grand nombre… Merci à nos jeunes copines qui, habillées en clown, faisaient le ménage le soir du 8 mars, merci à Mama, sa musique et sa générosité incontrôlable, merci aux bricoleuses créatrices de bar (si vous ne venez pas au bar, c’est le bar qui vient à vous), merci à nos recherches de mots d’ordre toniques, combattifs et « incluant », merci à Mireille qui nous a ramené des chansons…

Continuons en laissant libre cours à notre créativité et notre humour ! Je ne suis pas sûre d’être claire mais n’épousons surtout pas le combat des médias (là dessus on est toutes d’accord, je crois) ni tout combat qui nous mène dans une impasse.

Michèle

UN BAR À CIEL OUVERT POUR LE 8 MARS

« Si tu ne viens pas au bar, le bar vient à toi » : telle aurait pu être la devise de ce 8 mars pluvieux mais joyeux. Sur la place de la mairie d’Aubervilliers, le collectif Place aux femmes a payé sa tournée aux passant-e-s autour d’un magnifique bar à roulettes, inauguré pour l’occasion. Une action conviviale et joyeuse comme on les aime au collectif.

Tout a commencé par nos amies clowns qui ont joué du balai, comme pour rappeler – sur le ton de l’humour – le rôle encore trop souvent réservé aux femmes dans nos sociétés patriarcales.

Puis, sous un barnum rassurant vu le mauvais temps, nous avons alterné sur le thème de la lutte pour les droits des femmes, textes choisis, slogans, chants et musiques.

Certaines d’entre nous sont allées à la rencontre de celles et ceux que la pluie menaçante n’empêchait pas de flâner. Elles ont pu expliquer qui nous sommes et ce que représente cette journée du 8 mars. Mama, figure locale bien connue des Albertivillarien-ne-s, a conclu cette action en apothéose en dansant et chantant sur des rythmes africains.

Notre prochaine action ? En juin, pour les 6 ans du collectif : le rendez-vous est pris !

 

RDV LE 8 MARS SUR LA PLACE DE LA MAIRIE D’AUBERVILLIERS

affiche-8-mars2017

Bonjour !

Vous êtes tous et toutes invité.e.s à rejoindre le Collectif Place aux femmes, mercredi 8 mars, à partir de 18h, sur la place de la mairie d’Aubervilliers pour célébrer la journée internationale de lutte des femmes, pour l’égalité des droits.

Au programme :

  • Échanges autour d’un bar éphémère, le Malabar
  • Chants, slogans et textes courts sur le thème des femmes et de l’égalité.

Rejoignez-nous à partir de 17h30 pour les préparatifs :

  • avec ou sans vos propres slogans écrits/tapés sur feuille A4 collés sur carton rigide.
  • avec ou sans pinces à linge qui permettront d’ « étendre » nos slogans sur la place.
  • avec ou sans textes courts sur le sujet pouvant être dits, en français ou dans différentes langues.
  • …. et plutôt avec un parapluie qui servira à porter les dates de grandes avancées des droits des femmes à travers l’histoire.

Au 8 mars 2017 donc !

Le Collectif Place aux femmes

A faire suivre…

 

UN AUTOMNE SURVOLTÉ AU COLLECTIF !

20170115_bilan-automne-2016

Dimanche 2 octobre 2016 : Malabyrinthe
Plusieurs membres du collectif ont tenu un stand à la journée organisée par Malabyrinthe, un collectif d’habitants, d’artistes et d’associations de la Maladrerie, un quartier où les cafés ont également besoin de femmes ! Pour plus d’informations : http://maladrerie-emiledubois.aubervilliers.fr/2016/09/26/malabyrinthe-2-1-dimanche-2-octobre-2016/

Samedi 8 octobre 2016 : Lumières sur la ville (photo 1)
Le défilé des lanternes, organisé chaque année par l’association albertivillarienne Les Poussières, est passé par la place des Femmes, à l’angle de la rue des Postes et de la rue Henri Barbusse, devant Le Roi du Café, premier café labellisé par le collectif. Pour voir la vidéo en ligne : http://lespoussieres.com/fr/lanternes-2016-video/

Samedi 22 octobre 2016 : Jour de marché ! (photo 2)
Dans le centre-ville d’Aubervilliers, le collectif a investi l’installation artistique baptisée Tuvalu, îlot en bois situé au cœur du passage Henri-Alleg, ouvert les jours de marché. Ça tombe bien, puisqu’en ce samedi ensoleillé, nous avons fait « salle comble » dans notre café éphémère et fait connaître encore un peu plus le collectif !
Pour plus d’informations sur cet événement : http://centreville-victorhugo.aubervilliers.fr/2016/11/09/les-ailantes-de-lilot-tuvalu-conjuguees-au-feminin/
Pour plus d’informations sur le projet Tuvalu : http://auber-tuvalu.tumblr.com/Tuvalu

Mardi 8 novembre 2016 : La parole aux Silencieuses (photo 3)
Délocalisation exceptionnelle de notre traditionnel café du mardi soir au club Finck dans le quartier du Fort d’Aubervilliers, pour une représentation de la pièce Les Silencieuses, de Nicolas Raccah, dans laquelle il donne vie à des textes érotiques du XVIe siècle écrits par des femmes. Pour plus d’informations : https://www.facebook.com/Les-Silencieuses-1590571517898981/

Mardi 22 novembre 2016 : Rencontre-débat à Roubaix
Plusieurs membres du collectif se sont déplacées à Roubaix pour un colloque organisé par le CIDFF (Centre d’information sur le droit des femmes et des familles) sur le thème : « Regards croisés sur la place des femmes dans l’espace public ». Pour plus d’informations : https://placeauxfemmes.wordpress.com/wp-content/uploads/2016/11/regards-croises-place-des-femmes-dans-l-espace-public-affiche.pdf

Vendredi 25 novembre 2016 : Journée internationale contre les violences faites aux femmes (photo 4)
A l’occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, le collectif a occupé dans la bonne humeur la sortie du métro « Aubervilliers-Pantin-Quatre-Chemins ». Voir notre article : https://placeauxfemmes.wordpress.com/2016/11/24/vendredi-25-novembre-toutes-unies-pour-la-journee-internationale-contre-les-violences-faites-aux-femmes/

Lundi 28 novembre 2016 : Colloque à Montreuil
Plusieurs membres du collectif sont intervenues lors d’une formation aux élus dispensée à Montreuil par le CIDEFE (Centre d’informations, de documentation, d’études et de formation des élus) sur le thème : « Espace public, espace masculin ? » Pour plus d’informations : http://www.cidefe.org/spip.php?article98663

L’inquiétante récupération de la lutte des femmes pour l’égalité et la mixité

Parce que nous condamnons tout refus d’accès à l’espace public, dont les cafés, à quelle que femme
que ce soit, nous sommes extrêmement choquées des choix des médias visant à stigmatiser de la
façon la plus malsaine et nauséabonde une partie de la population française. Ce brouillage relève
d’une parole raciste que nous n’acceptons pas.
Nous ne pouvons tolérer que les problèmes que les femmes rencontrent quotidiennement soient
résumés à une simple question culturelle et religieuse tant nous sommes souvent confrontées, et à
tous les échelons de la société, à un machisme dont les racines se trouvent au coeur même des
fondements patriarcaux et capitalistes de cette même société.
L’inégalité de l’occupation de l’espace public par les femmes n’est pas une particularité de la
banlieue ou du 93. Des femmes de toute la France, de tout âge, de toute culture et de toute religion
s’interdisent certaines parties de l’espace public à certaines heures, certains endroits, voire certains
équipements culturels et sociaux. Soit elles ne sont pas les bienvenues sur aucun trottoir, soit
lorsqu’elles s’y trouvent, elles risquent d’être rappelées à leur condition de femme par des
remarques et réflexions déplacées.
C’est pour cela que Place aux femmes se réunit dans les cafés : ni contre telle ou telle culture, ni
contre certains territoires où l’espace public est encore plus largement confisqué qu’ailleurs.
Aubervilliers est traditionnellement une ville d’immigration d’hommes, parfois seuls, qui se
retrouvent dans les innombrables cafés existants, car le café est un lieu chaleureux et convivial. Il
est donc facile et inquiétant de voir se développer des attaques contre le 93 en exploitant les ficelles
racistes bien connues.
Le collectif « Place aux femmes » d’Aubervilliers utilise depuis maintenant 5 ans le café comme
lieu symbolique de l’espace public d’où les femmes sont absentes. Il s’adresse autant aux hommes
qui prennent possession de cet espace qu’aux femmes qui ne revendiquent pas leur place. Nos
rencontres au café sont un acte militant qui interpelle toute la population.
Nous appelons les femmes à occuper l’espace public partout où il leur est confisqué, dans les
stades, dans la rue, en terrasse de cafés, à certaines heures du soir et de la nuit, etc. Les femmes
connaissent cette mainmise partout. Elle existe avec des aspects différents dans tous les milieux
sociaux et culturels, dans tous les lieux urbains et provinciaux, dans tous les mondes du travail, des
usines aux banques, des traders aux PMU. Les lieux de domination masculine ne manquent pas.
Tout en restant vigilantes par rapport aux agressions machistes, quels que soient leurs prétextes
culturels, nous refusons les amalgames dangereux et continuons notre travail sur l’espace public,
dans le respect de toutes les citoyennes et de tous les citoyens d’Aubervilliers.

VENDREDI 25 NOVEMBRE : TOUTES UNIES POUR LA JOURNEE INTERNATIONALE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

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Ce vendredi 25 novembre, nous occupons le carrefour des Quatre-Chemins (à la sortie du métro « Aubervilliers-Pantin-Quatre-Chemins », ligne 7). C’est notre action pour la journée internationale contre les violences faites aux femmes !

Nous nous retrouvons près du café « Le Triomphe ». Si nous sommes trop nombreuses, nous nous déploierons sur l’autre trottoir. Nous aurons un mégaphone, grâce auquel seront lancés les slogans que nous avons décidés et au moins un tambour, pour faire du bruit. Nous distribuerons aussi notre tract spécialement consacré aux violences faites aux femmes, contenant plusieurs numéros d’urgence nationaux et locaux. Après notre action, c’est la fête : nous nous retrouvons au Roi du Café.

Il est encore temps d’appeler les copines et copains, de partager cette page, d’attirer les foules pour que cette lutte contre les violences se développe, que les femmes victimes ne soient pas isolées et que nous affirmions notre solidarité, nous, collectif Place aux femmes.

Rendez-vous à la sortie du métro (ligne 7), à 18h : Aubervilliers-Pantin-Quatre-Chemins (voir le plan).

PROCHAIN RENDEZ-VOUS : MARDI 11 OCTOBRE, AU TRIOMPHE

En prévision de notre action du 25 novembre, journée internationale contre les violences faites aux femmes, nous nous donnons rendez-vous ce mardi dans un café du carrefour des Quatre-Chemins, afin de bien visualiser ensemble les lieux. En effet, il a été décidé au dernier café de se concentrer sur ce carrefour cette année.

Nous nous retrouverons donc mardi 11 octobre à 19h au café Le Triomphe, 53 avenue Jean-Jaurès, à Aubervilliers. Ce café se trouve à la sortie du métro Aubervilliers-Pantin-Quatre-Chemins.

Nous verrons si nous nous divisons en petits groupes ou pas. Il reste aussi beaucoup de choses à préciser pour les projets antérieurs.

Voici un petit rappel des prochains temps forts du collectif :

  • Samedi 22 octobre : Passage Henri Alleg, marché du centre, de 11h à 13h (occupation festive sous forme de café éphémère)
  • Mardi 8 novembre : « Les silencieuses », spectacle de théâtre à la salle Edouard Finck (Maladrerie)
  • Mardi 22 novembre : Roubaix, participation au colloque du CIDFF (centre d’information sur le droit des femmes et des familles)
  • Vendredi 25 novembre : notre action pour la journée internationale contre les violences faites aux femmes
  • Lundi 28 novembre : journée d’études sur la place des femmes dans l’espace public à Montreuil, intervention du collectif l’après-midi.

A mardi !

PROCHAINS RENDEZ-VOUS : NOTRE CALENDRIER D’ÉTÉ

Tout d’abord, un petit compte rendu du dernier café, le 12 juillet au Jean Bart : un café … dansant qui a réuni 21 femmes ! Le collectif du quartier de la Maladrerie, qui lutte pour la réappropriation de son espace, était également présent, ainsi que le collectif Femmes sans voile et quelques nouvelles femmes d’Aubervilliers. Après avoir fait un sympathique tour de table et découvert nos luttes communes bien que différentes, nous avons travaillé sur nos projets : le prochain café aura lieu le 19 juillet au Roi du Café. Plus d’une dizaine des femmes présentes y assisteront et y accueilleront la journaliste du Huffington Post. Les femmes du collectif de la Maladrerie nous invitent à participer à leur journée du 2 octobre : nous travaillerons donc sur le « Est-ce que qu’on y participe-Pourquoi-Comment ? »

Le prochain rendez-vous est donc avancé d’une semaine et aura lieu le mardi 19 juillet, de 19h à 21h, au Roi du Café, lieu de naissance de notre collectif et premier café labellisé. Voici le nouveau planning de nos cafés d’été :

Mardi 19 juillet, 19h-21h : Roi du Café, 16 rue Henri Barbusse, 93300 Aubervilliers
Mardi 2 août, 19h-21h : Le Challenger, 1 rue des Ecoles, 93300 Aubervilliers
Mardi 16 août, 19h-21h : café de l’Hôtel de Ville, 5 rue de la Commune de Paris, 93300 Aubervilliers
Mardi 30 août, 19h-21h : Le Madison, 91 avenue de la République, 93300 Aubervilliers
Mardi 13 septembre, 19h-21h : Le Pile ou Face, 86 avenue de la République, 93300 Aubervilliers

Par ailleurs, Chris Blache (www.genre-et-ville.org), qui nous connaît bien et que nous rencontrons régulièrement dans les colloques, nous a appris que des femmes de Villiers-le-Bel ont décidé d’investir les cafés de leur ville : « Défi relevé ! Demain 12 juillet à 18h30, un groupe de femmes de Villiers-le-Bel qui souhaitait agir sur les terrasses de cafés, fera sa première action ! A leur manière, avec un protocole qu’elles ont décidé ensemble. » Un grand bravo à elles ! Le Parisien en a parlé : http://www.leparisien.fr/espace-premium/val-d-oise-95/douze-femmes-s-invitent-dans-un-cafe-d-hommes-13-07-2016-5962841.php

Dernière chose : notre blog devient toujours plus dynamique et vivant avec l’arrivée d’une vidéo en page d’accueil (colonne de droite) : il s’agit d’un clip joliment interprété et réalisé par Mireille Rivat, chanteuse et membre du collectif. A la toute fin du clip : quelques images de l’inauguration de la place des Femmes, le 7 mars 2015 à Aubervilliers !

PROCHAIN RENDEZ-VOUS AU CAFÉ : MARDI 12 JUILLET

Notre prochain rendez-vous aura lieu dans un café de La Maladrerie : le café Jean Bart, 2 rue Charles Tillon (angle de la rue Réchossière), à Aubervilliers (voir le plan).

Notre tract, épuisé au cours des dernières manifestations, doit être remis à jour. On pourrait imaginer une autre formulation et présentation : ça pourrait être notre programme d’été ? Voici le tract dans sa version actuelle : https://placeauxfemmes.wordpress.com/a-propos/

Nous avons, à quelques-unes, répondu dans l’urgence à la sollicitation d’Anne Sinclair qui faisait une tournée en Seine-Saint-Denis avec M. le Préfet. Elle voulait essentiellement nous demander si elle pouvait nous envoyer un journaliste pour la rubrique « Ça marche » de son site d’information, Le Huffington Post (http://www.huffingtonpost.fr/news/ca-marche/). Nous déciderons ensemble, au cours du prochain café, de la suite à donner à cette sollicitation.

A bientôt pour le calendrier d’été des prochains cafés !

UN MOIS DE JUIN MENÉ TAMBOUR BATTANT

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Samedi 4 juin : pour bien commencer le mois, plusieurs membres du collectif étaient présentes pour distribuer des tracts à la Fête de la ville et des associations d’Aubervilliers. Banderole étendue au-dessus d’un banc et verres de vin : il n’en fallait pas plus pour recréer cette atmosphère de café qui nous est chère ! Nous avons distribué à cette occasion toutes nos affichettes annonçant notre fête d’anniversaire du 18 juin : rupture de stock, il a fallu en réimprimer !

Mardi 12 juin, match Portugal-Islande (Euro 2016 de football) : après notre réunion au Pile ou Face, plusieurs femmes du collectif sont restées pour regarder le match, dont les belles actions et nombreux retournements de situation ont ravi nos passionnées de football ! Car certaines femmes aiment aussi regarder les matchs au café et ce soir-là, elles étaient en plus en supériorité numérique ! Une belle action collective et un message qui est allé droit au but !

Samedi 18 juin : pour fêter ses 5 ans (déjà !) et le premier anniversaire de la place des Femmes, le collectif a convié la batucada (fanfare de percussions afro-brésiliennes) de l’association albertivillarienne Wim Percussion, pour une déambulation festive des Quatre-Chemins jusqu’à cette fameuse place des Femmes, inaugurée le 7 mars 2015.
Retour sur cet anniversaire haut en couleurs : en ce samedi après-midi de forte affluence, devant le grand café qui fait l’angle à la sortie du métro Quatre-Chemins, les femmes du collectif investissent pleinement les lieux. La banderole « Place aux Femmes » est déployée, des tracts sont distribués, la première surprise fonctionne. Deuxième surprise : les 10 membres de la batucada arrivent avec leurs accessoires colorés et leurs imposantes percussions. Ils jouent pendant environ 15 minutes, entourés d’une foule de badauds ravis, principalement des hommes.
La batucada se met ensuite en marche le long de l’avenue de la République, suivie d’une foule importante. Arrêt devant un café 100 % masculin : notre « appel aux femmes » est lu au mégaphone (un clin d’œil à l’Appel du 18 juin incitant les femmes à continuer de résister et de lutter pour la mixité dans les cafés et dans l’espace public). Le cortège poursuit ainsi à travers le quartier jusqu’à une arrivée en fanfare sur la place des Femmes, où la batucada enflamme les lieux pendant une dizaine de minutes. La fête se poursuit sur la terrasse du Roi du Café, avec un pot convivial préparé par les femmes du collectif. La météo, peu clémente ce jour-là, nous a heureusement accordé un répit pendant le cortège. Dans notre article du 26 juin, nous vous faisions déjà part de quelques témoignages à chaud de femmes… et d’hommes ravis.

Vendredi 1er juillet : ce soir-là sur la terrasse du Roi du Café, plusieurs membres du collectif ont rencontré Anne Sinclair, journaliste, et Philippe Galli, préfet de Seine-Saint-Denis, en vue de la préparation d’un dossier sur les forces vives du 93 pour le Huffington Post. Première prise de contact, affaire à suivre…

Prochain rendez-vous au café : mardi 28 juin

Le prochain rendez-vous du collectif aura lieu ce mardi 28 juin, de 19h à 21h, sur la belle terrasse bien visible du Challenger, café labellisé « Place aux Femmes » (1 rue des Ecoles, 93300 Aubervilliers).

Nous reviendrons notamment sur notre anniversaire qui, comme vous le savez peut-être déjà, a été célébré en fanfare le 18 juin au son des percussions brésiliennes de la batucada albertivillarienne de Wim Percussion. Retour sur cet événement festif, à travers quelques témoignages :

« Les gens ont besoin de bonne humeur et d’animation qui dégage ça, un grand merci. »
Association Wim Percussion

« Je garderai un grand souvenir de notre joie, notre énergie et notre force au métro 4 Chemins. On a occupé peu à peu l’espace, dans la bousculade générale, les filles ont mis la banderole sur le panneau du métro, la surprise était totale, on rigolait. Et là, la batucada est arrivée. Tout le monde accourait grâce à la musique. Génial ! »

« Nous souhaitions rendre visible la masculinisation du quartier des Quatre-Chemins. Nous avons découvert que nous n’étions pas les seules : beaucoup d’hommes ont assisté, surpris, enthousiastes et parfois partie prenante à l’événement festif. »

« Un monsieur originaire d’Afrique noire dont la tenue laissait supposer qu’il était musulman, à qui j’expliquais que nous fêtions l’anniversaire du Collectif Place aux Femmes, dont l’objectif était que chacun, chacune ait sa place dans l’espace public, nous a souhaité « encore de nombreux anniversaires et qu’ENSEMBLE nous réussissions à atteindre votre objectif! » »

Plusieurs journalistes (dont une journaliste allemande) étaient présents à notre anniversaire et ont couvert cet événement :

https://www.francebleu.fr/infos/societe/les-femmes-d-aubervilliers-s-emparent-des-terrasses-1466328388
https://www.franceinter.fr/emissions/le-journal-de-10h/le-journal-de-10h-19-juin-2016
http://www.deutschlandfunk.de/frauenrechte-ein-platz-fuer-franzoesinnen.795.de.html?dram:article_id=357700

Rendez-vous le 28 juin au Challenger pour échanger de vive voix sur cet événement… et sur plein d’autres sujets !

PLACE AUX FEMMES VOUS INVITE À SON ANNIVERSAIRE !

Ce samedi 18 juin, le collectif Place aux femmes fête non seulement ses 5 ans, mais aussi le premier anniversaire de la place des Femmes à Aubervilliers !

Ambiance garantie dès 16h30 à la sortie du métro « Aubervilliers-Pantin-Quatre-Chemins » ! Les femmes du collectif investissent ce carrefour à forte présence masculine pour faire un maximum de bruit, au son des percussions brésiliennes de la compagnie Batucapop d’Aubervilliers.

(ATTENTION : nouvel itinéraire) Cette batucada parcourra ensuite l’avenue de la République, la rue des Ecoles, la rue Henri-Barbusse, la rue Bordier, la rue des Cités, la rue Emile-Reynaud et de nouveau la rue Henri-Barbusse, avant une arrivée en fanfare sur la place des Femmes.

Pour celles et ceux qui auraient loupé son inauguration en grandes pompes le 7 mars 2015, cette place des Femmes se situe à l’angle des rues Henri-Barbusse, des Postes et Ernest-Prévost à Aubervilliers.

C’est là que se poursuivront les festivités, autour d’un pot convivial, avec la complicité du Roi du Café, notre premier établissement labellisé !

Venez nombreuses et nombreux !

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POUR LE 8 MARS, PLACE AUX FEMMES ORGANISE UNE CHAINE HUMAINE

Le 8 mars 2016, relions la place de la Mairie à la place des Femmes, à Aubervilliers ! Pour cette date importante, le collectif Place aux femmes propose une chaîne humaine joyeuse et originale, qui laissera des traces dans la ville.

Départ : mardi 8 mars, à partir de 18h, place de la Mairie, 2 rue de la Commune de Paris, 93300 Aubervilliers

Arrivée : place des Femmes, angle de la rue des Postes et de la rue Henri Barbusse, 93300 Aubervilliers


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EN MÉMOIRE DE NOTRE AMIE JOSIANE

Notre amie Josiane est décédée le 3 décembre, et c’est un peu du collectif qui est parti en même temps qu’elle. Son militantisme pour la cause des femmes, son engagement au collectif et son humour en général nous étaient indispensables. Militante, engagée, drôle, originale, passionnée de voyages, Josiane était aussi écrivaine. Voici un texte qu’elle a écrit en 2012 pendant un atelier d’écriture du collectif.

Mercredi 1er Février 1948 à 14 h :

Le mistral s’engouffre dans les rues sombres et étroites de la vieille ville de Toulon. Je l’entends siffler, bondir, s’enfuir, mais dans la pièce où la famille me cloître, j’ai l’impression de m’enraciner dans l’immobilité.

Jeudi 28 Avril 1948 à 16 h :

J’ai réussi à sortir de cette pièce noirâtre, où on me confine, à broder mon trousseau. Je dirais plutôt mon linceul. Mais, lorsque je suis revenue, mon père m’attendait derrière la porte, avec le martinet, et tous les fantasmes de son esprit étroit. Dehors, sont tous les dangers : la traite des Blanches, le proxénétisme…

Lundi 15 Mai 1948 à 8 h :

On me maintient à l’écart du monde. Mais, à la radio, j’ai entendu qu’un nouvel état venait d’être créé, dans la guerre et dans le sang. Israël.

Je pourrais me créer un destin. Mais crée-t-on une personne seule comme un pays de plusieurs millions d’habitants ?

Mardi 7 Juillet 1948 à 7 h :

Aujourd’hui, est née à Ollioules ma sœur, Josiane. Elle me rejoindra dans ma prison, puisque par malheur c’est une fille.

Samedi 27 Septembre 1948 à 20 h :

C’est déjà l’automne. J’ai réussi à aller arpenter le marché du Cours Lafayette. Il n’y avait pas de proxénète.

Vendredi 25 Décembre à 20 h :

Je me suis offert le plus beau Noël que l’on puisse désirer : la liberté. J’ai largué les amarres. Je me suis envolée avec le mistral, vers le grand large, vers les horizons. Je suis née aujourd’hui, loin des phobies de mon père, esprit dérangé par les faits divers qu’on lit dans les journaux.

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© Coco / Charlie Hebdo

REACTION AUX ATTENTATS DU 13 NOVEMBRE 2015

Le 13 novembre 2015, c’est aussi notre lieu de prédilection que des barbares ont choisi d’attaquer : les terrasses des cafés. Lorsque notre collectif lutte pour une mixité dans les cafés afin que les femmes et les hommes prennent plaisir à y passer du temps, eux souhaitent que le monde entier se terre dans l’obscurantisme le plus total. Notre action n’en est que plus pertinente et nécessaire : résistons et continuons à lutter à la mémoire des victimes.
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Le collectif Place aux Femmes est de tout cœur avec les victimes et leurs proches.

JOURNEE INTERNATIONALE DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

Ne manquez pas notre rendez-vous d’action contre les violences faites aux femmes.
Ce soir, le mardi 24 novembre, au Family (coin rue Henri Barbusse/rue de Presles à Aubervilliers). Les femmes souhaitant participer s’y retrouvent à 18h30 pour former les équipes puis commencerons les visites des cafés.
Deux femmes du collectif resteront au Family pendant l’action afin de former de nouvelles équipes et renseigner les retardataires. Les équipes s’y retrouveront vers 20h30 pour faire un bilan de la tournée.
Mercredi 25 novembre, notre affichette sera déjà là et rappellera à tous la réalité de ces violences et l’importance de l’engagement de tous pour faire progresser la cause des femmes.
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Venez nombreuses, c’est un moment important dans la lutte féministe  du Collectif « Place aux Femmes ».

LABELLISATION DU CHALLENGER

Le collectif Place aux femmes vient de labelliser un nouveau café !

Ce mardi 29 septembre, à l’issue de sa réunion bimensuelle, le collectif Place aux femmes a officiellement décerné son label au café Le Challenger, sis au 1 rue des Ecoles à Aubervilliers, dans le quartier des Quatre-Chemins. C’est avec un grand sourire que le gérant de ce bar a signé notre charte, par laquelle il s’engage à tout mettre en œuvre pour que les femmes se sentent bien dans son établissement. Cet événement, chaleureusement applaudi par les femmes du collectif et les habitués du café, a été immortalisé par la caméra de Marc Dubois, le documentariste albertivillarien qui nous suit depuis presque deux ans.

Pour accéder à la liste actualisée de nos cafés labellisés, cliquez sur ce lien : https://placeauxfemmes.wordpress.com/cafes-labellises/.

café le challenger

CYCLE DE RÉFLEXION ET D’ÉCRITURE : 1er ACTE

En tant que collectif, nous avons décidé d’entamer cette année un cycle de réflexion et d’écriture, dans le but de réfléchir toutes ensemble au sens de notre action.

Concrètement, il s’agit de mettre à jour les « actes de Strasbourg » qui avaient été rédigés de façon collégiale à l’occasion de notre participation à un colloque organisé par la ville de Strasbourg en octobre 2013 (« Violences faites aux femmes : dévoiler ce qui est devenu invisible »). Ces « actes de Strasbourg » avaient pour but d’expliquer l’origine et les actions de notre collectif. Or, celui-ci a évolué depuis sa création en 2011 et le besoin se fait ressentir aujourd’hui de faire le point sur les fondements et le sens de notre mouvement.

Dont acte. Lors du rendez-vous du 1er septembre, au Roi du Café, sept femmes se sont portées volontaires pour constituer un groupe d’écriture, qui s’est réuni le mardi suivant en vue d’établir une grille de réflexion. A l’issue de cette séance de travail, aussi conviviale que productive, une liste de questions a été établie, parmi lesquelles : Pourquoi avoir choisi le café comme lieu d’action ? Le collectif est-il féministe ? Le collectif est-il tourné vers l’action et/ou la communication ? Comment toucher le plus grand nombre ? Etc.

Au rendez-vous du 15 septembre, au café Le Family, la question suivante a été proposée au débat : « Pourquoi avoir choisi le café comme lieu d’action ? » Une question qui peut paraître anodine, mais qui a suscité des échanges passionnants, au cours desquels quasiment chaque participante (15 femmes ce soir-là) a donné son avis. Tout d’abord, le café est un lieu de détente, où l’on peut s’échapper du rythme trépidant de la vie quotidienne : c’est un lieu où faire une pause et penser à soi. C’est aussi un lieu de convivialité et d’ouverture, où l’on peut rencontrer l’autre, échanger et parler à bâtons rompus. En France, le café est un symbole incontestable de convivialité et d’échange. Mais alors, si ces lieux sont si conviviaux, comment expliquer que certains accueillent si peu, voire pas du tout, de femmes ? Car personne n’interdit aux femmes d’entrer dans un café, c’est plutôt les femmes qui ne s’autorisent pas à y aller. Mais alors, pourquoi les femmes n’ont-elles pas envie d’aller au café ? L’une des réponses pourrait être que le café donne parfois l’image rebutante d’une reconstitution miniature de la société : les hommes au café et les femmes à la maison ; les hommes dans l’espace public et les femmes confinées dans la sphère privée. Que peuvent faire les cafés pour attirer davantage de femmes ? On peut citer l’exemple du Challenger, qui a installé des chaises colorées sur sa terrasse, donnant une apparence un peu moins « testostéronée » à sa devanture. C’est déjà bien, mais il faut aller plus loin. Avec une labellisation par exemple ?

Au cours de ce débat, l’une des participantes a fait surgir une autre question : « Quels cafés labelliser ? » Faut-il labelliser uniquement les cafés les moins accueillants ? Ou seulement les cafés où les femmes sont déjà, même minoritairement, présentes ? Ou les deux ? Le cœur de notre action est bien d’apporter de la mixité là où il n’y en a pas, mais il serait dommage de ne pas « récompenser » de notre label les cafés qui font déjà spontanément des efforts vers davantage de mixité.

Quel que soit son niveau de mixité, le café est un petit morceau de l’espace public (au sens large) qu’il s’agit pour nous de (re)conquérir et d’occuper durablement. Dans les villes de banlieue à tradition ouvrière comme Aubervilliers, le café ne serait-il pas le nouveau lieu de l’émancipation féminine ? Quand on est une femme, s’asseoir dans un café où il n’y a que des hommes est-il un acte militant ? La suite au prochain débat…

BILAN 2014/2015 ET CAFÉS D’ÉTÉ

Maintenant que ce mois de juin très chargé est derrière nous, l’heure est venue de faire un petit bilan de cette année scolaire 2014/2015.

Nous avons été exceptionnellement nombreuses cette année aux cafés réguliers du mardi et à l’inauguration de la Place des Femmes, mais un peu moins nombreuses aux autres « grands moments » d’action (les rendez-vous du 13 juin à la Fête des Associations et du 27 juin au marché du centre-ville d’Aubervilliers) n’ont pas été une grande réussite. Il faut dire qu’il est difficile de s’organiser dès qu’on change de fonctionnement.

MAIS…

Le bilan de nos actions est quand même impressionnant : le 25 novembre (journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes), notre tournée des cafés a été riche en contacts ; le magazine Femmes ici et ailleurs a publié un très bel article de plusieurs pages sur le collectif ; notre blog a commencé à prendre de l’ampleur ; le collectif a honoré deux invitations à des présentations-débats (Grand Bouillon et librairie des Mots Passants) et a participé à trois colloques (Paris, Jena, Evry) ainsi qu’à un séminaire (Lyon) ; une nouvelle Place des Femmes à Aubervilliers a été inaugurée officiellement ; deux cafés (seulement) ont été labellisés ; un CD de chants de femmes produit avec Mireille Rivat a été sorti pour notre anniversaire ; une « action commando » au café La Planète Bleue a été rondement menée ; sans oublier notre reporter qui nous piste depuis maintenant deux ans pour réaliser un grand film : « Les Reines du Café » ! Et cette liste n’est même pas exhaustive !

Après cette année bien remplie et malgré la trêve estivale, nous avons fixé un calendrier pour nos cafés d’été. Le combat et les apéros continuent !

    mardi 21 juillet, 19h : café Le Front-Populaire, 3 rue des Fillettes, 93210 La Plaine-Saint-Denis (M° Front-Populaire, ligne 12) (ou bus 139, 239 ou 512)
    mardi 4 août, 19h : café Le Challenger, 1 rue des Ecoles, 93300 Aubervilliers
    mardi 18 août, 19h : café Le Muscat, 17 avenue Jean Jaurès, 93300 Aubervilliers
    mardi 1er septembre, 19h : Au Roi du Café, 16 rue Henri Barbusse, 93300 Aubervilliers
    mardi 15 septembre, 19h : Family Café, 102 rue Henri Barbusse, 93300 Aubervilliers

Au plaisir de vous y voir, à l’ombre des terrasses !

TOUTES À LA FÊTE DES ASSOCIATIONS !

Le collectif sera présent à la Fête des associations de la ville d’Aubervilliers ! Un événement qui se tiendra ce samedi 13 juin au square Stalingrad, de 10h à 18h. La surprise du chef : nous étendrons notre banderole à partir de 13h à l’espace café-restauration de cette grande fête annuelle ! Venez nombreuses et nombreux, pour boire un petit café et discuter des prochaines actions, tout en faisant connaître le collectif !
Ce sera l’occasion notamment de revenir sur la fête d’anniversaire du week-end dernier. Un anniversaire joyeux et musical, grâce notamment à la chorale d’Auberbabel et à Zaza, que nous remercions chaleureusement car elle a remplacé au pied levé notre Mireille, victime d’un accident et recluse au fond de son lit. On a aimé sa voix, son interprétation et grâce à elle, nous avons vendu notre CD même aux clients du bar. Les écharpes achetées par Lucie et coupées par Eysel ont eu un vrai succès. Le film de Marc (qui sera visible prochainement sur le blog) a bien impressionné puisque certains ont demandé à ce qu’il repasse. Seul bémol : il y avait peut-être moins de femmes que d’habitude pour les grands événements. Nous pourrons justement en reparler ensemble ce samedi 13 juin à la Fête des associations ou le mardi 16 juin lors de notre prochain rendez-vous au Balto, l’un de nos cafés labellisés, mais qui a toujours besoin d’être occupé par des femmes.

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UN ANNIVERSAIRE EN MUSIQUE !

Quatre années d’existence, ça se fête ! Et en chansons, s’il vous plaît ! Le samedi 6 juin 2015, à partir de 16h30, notre collectif fêtera ses quatre ans (déjà) ! Pour l’occasion, nous vous donnons rendez-vous devant notre café historique, Le Roi du Café, sur la toute nouvelle place des Femmes d’Aubervilliers, inaugurée en grande pompe le 7 mars dernier (voir notre billet du 26 mars) ! Outre quelques surprises musicales, nous vous ferons également découvrir notre tout premier CD, qui sera mis en vente au profit du collectif. Dépêchez-vous, car il n’y en aura pas pour tout le monde !

Mélangeant chansons engagées et festives, ce CD de huit titres est vraiment à l’image du collectif et nous avons hâte de vous le faire découvrir ! Les paroles de ces chansons (et de quelques autres) sont disponibles sur notre blog : cliquez ici pour découvrir ces textes, tantôt drôles, poétiques ou militants.

Venez nombreuses et nombreux à notre fête d’anniversaire organisée pour les quatre ans du collectif !

Quand ? Samedi 6 juin 2015, à partir de 16h30
Où ? Sur la place des Femmes, à l’angle des rues Henri Barbusse et des Postes
(en face du Roi du Café, 16 rue Henri Barbusse, 93300 Aubervilliers)
Métro : Aubervilliers-Pantin-Quatre-Chemins (ligne 7)

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VICTOIRE : LES FEMMES ONT LEUR PLACE !

80 personnes selon la police, entre 150 et 200 personnes selon les organisatrices : la bataille des chiffres a de nouveau fait rage en ce samedi 7 mars 2015, jour de l’inauguration officielle de la Place des Femmes à Aubervilliers. Sans oublier le maire d’Aubervilliers et la dizaine d’élus de la Ville qui ont aussi fait le déplacement. Peu importe le nombre exact (largement supérieur à nos attentes), une foule importante était réunie ce jour-là, à l’angle de la rue Henri Barbusse et de la rue des Postes.
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INAUGURATION OFFICIELLE DE LA PLACE DES FEMMES LE 7 MARS 2015

Belle victoire pour le collectif : le Conseil municipal d’Aubervilliers vient de voter, à l’unanimité s’il vous plaît, la création de la place des Femmes, à l’angle de la rue Henri Barbusse et de la rue des Postes ! Oui, juste devant le café historique qui a vu naître le collectif en 2011 : le « Roi du Café », qu’on serait tentées de rebaptiser « Reine du Café » pour l’occasion ! Par ailleurs, cette place des Femmes semble être la première du nom en France, même si deux ou trois communes ont déjà leur « rue des Femmes » (et Nanterre sa « place des Belles Femmes » : !!!!!!!).
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REPORTAGE 100% MAG DU 15 OCTOBRE 2014

Bonjour à toutes !

La rentrée du Collectif a démarré sur des chapeaux de roues :

– le 7 octobre : projection du film « pierre de patience » à la médiathèque André Breton avec des femmes de la Parenthèque et débat

– le 9 octobre : animation d’un débat au Grand Bouillon sur la place des femmes dans l’espace publique

– sans oublier nos rendez-vous réguliers un mardi sur deux.

Mercredi 15 octobre 2014

Avec l’accord des femmes aux derniers cafés, le collectif a été interviewé et filmé pour une émission de télé 100% Mag sur M6. 2 heures de film pour 2 min de reportage. Nous avons parlé librement, une fois assises au café. Que va sélectionner dans nos propos la journaliste ? Quelles coupures dans notre discours ?

Nous sommes inquiètes et réaffirmons ici que le collectif « Place aux femmes » n’est ni anti-banlieue, ni anti-maghrébins, ni anti-hommes. Il agit, dans le cadre d’une lutte positive, féministe, sociale et politique, pour que la ville ait l’image mixte qui lui manque et pour déclencher une réflexion sur la place de la femme dans l’espace public.

Nous avons donc l’espoir que ce reportage ne détournera d’aucune manière le sens de notre action.

Nous aurons l’occasion d’en rediscuter lors de notre prochain rendez-vous : le 28 octobre 2014 à l’Expo Bar (132, rue Danielle Casanova à la Maladrerie).

NOUVEAUX RDV

Cet article, plus rapide que d’habitude pour transmettre 2 invitations : et fixer notre rencontre de dimanche.
1) Celle du collectif « sacamain » qui nous a rejoint le 7 juin dernier. Elles organisent une rencontre femmes à Saint Denis samedi 21 juin 2014 à partir de 16h au Café de la Maire (13, place Victor Hugo).
2) Celle de la journée organisée par « réponses citoyennes » et « le collectif du 29 juin » et qui regroupe les collectifs femmes du 93 : le 23 juin 2014 de 9h30 à 19h à la Maison Jacques Brel à Villiers-le-Bel. Plusieurs femmes de notre collectif vont nous représenter lundi 23 juin.
Sinon nous avons décidé de marquer notre présence à la fête des associations dimanche 22 juin 2014 en se donnant toutes RV au Chien Qui Fume (193, avenue Victor Hugo, Aubervilliers) à 13h avec notre banderole et nos tracts.

On a toutes été ravies de notre 7 juin. Nous avons exprimé le désir de reprendre ce projet d’associer une fête et une prestation. Et pourquoi pas du musical l’an prochain…?

Après nos activités de samedi, dimanche et lundi (!!!), nous avons décidé aussi de labelliser la Brasserie du Parc.

Donc, rendez-vous mardi 1er juillet à la Brasserie du Parc à Aubervilliers !

Quel programme !

COMPTE RENDU DU 7 JUIN 2014

Par quoi commencer?

Grosse préparation technique, logistique à partir de 12h…avant la rencontre anniversaire du Collectif. 60 chaises disposées sur la terrasse, devant le café, barnum de protection, écran et micro. Caméras prêtes. Un grand merci à Marc et son équipe, à Denis qui ont pris sur leur temps libre l’organisation de la fête en soutien à « Place aux Femmes ». Rue bloquée, tout était prêt à 16h.
Nous étions 80 personnes dont 70 femmes, devant le Roi du Café à Aubervilliers, assises ou debout. Une atmosphère de joie et d’attente du spectacle de Typhaine D. Dès le début, une concentration remarquable vue les conditions : spectacle dans la rue avec un texte magnifique mais difficile.
Typhaine D. a réussi à accrocher le public, à le maintenir dans une tension des mots et du sens. Fanny Raoul nous a captivées.

Après le spectacle, le pot était prévu à l’intérieur, des échanges, notamment avec un collectif de Saint-Denis que nous rencontrerons. Puis vers 19h, tout le monde s’est envolé et les dernières se sont installées à la terrasse pour souffler. Un dernier petit verre avant de rentrer.

Et là…

Nous n’oublierons pas ce 7 juin 2014 où la journée a basculé dans l’horreur en quelques minutes. L’immeuble de la Poste, à 2 pas de notre café,  s’est enflammé, les cris, la panique, on a vu courir les habitants sur les échafaudages, et d’autres… Impossible à raconter.

Pour certaines d’entre nous, la solidarité s’est mise en route et elle continue. Le Collectif tient à rendre hommage aux victimes de ce drame.

PROCHAIN RENDEZ-VOUS : MARDI 17 JUIN A LA BRASSERIE DU PARC (angle avenue de la République/rue Bernard et Mazoyer).

Merci et bravo à Typhaine D.

ANNIVERSAIRE DU COLLECTIF LE 07 JUIN 2014

Bonjour à toutes !

Pour son 3ème anniversaire, le Collectif a décidé d’offrir une représentation théâtrale de Typhaine D. sur la place attenante au premier café labellisé par le Collectif : le Roi du Café au 16, rue Henri Barbusse à Aubervilliers. Le Collectif invite les Albertivillariennes, les Albertivillariens et toute personne intéressée, à 16h le samedi 07 juin 2014 pour venir écouter Typhaine D. réciter le texte de Fanny RAOUL, « Opinion d’une femme sur les femmes ». Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’une femme écrivaine de la fin du 18ème siècle pouvant être considérée comme l’une des premières féministes ayant écrit sur le sujet.

Venez nombreuses et nombreux pour partager ce moment autour d’un verre au Roi du Café !

En attendant, le Collectif se réunira comme de coutume, ce mardi 03 juin 2014 au Roi du Café pour les préparatifs. Pour rappel, nos réunions sont ouvertes à toutes !

ACTION DU 8 MARS 2014

Notre collectif, comme chaque année depuis sa création, a préparé une action pour le 8 mars, journée internationale de lutte des femmes, pour l’égalité des droits.

Rendez-vous le 8 mars à 11h00 sur la place de la Mairie d’Aubervilliers pour soutenir notre collectif et chanter avec nous !

REACTION

Les femmes du collectif « Place aux femmes » d’Aubervilliers, indignées par l’utilisation qui est faite de leur action par des sites d’extrême droite, réaffirment qu’elles ne se battent que pour la mixité de l’espace public à Aubervilliers, et en particulier dans les cafés, qui restent, chez nous comme ailleurs, des lieux essentiellement masculins.

Les femmes du collectif aiment leur ville, aiment y vivre, et tiennent à sa diversité.